citoyens et studieux

Publié le par Louise

Juste un petit mot pour féliciter chaleureusement les bacheliers de cette année. Nos ministres, après les avoir voués aux gémonies, leur prédisaient une catastrophe pendant que les djeuns défilaient contre le CPE; et ben non!!! Ils l'ont eu le bac, et avec plus de succès encore que l'an passé: 73 % de réussite.

Comme quoi, le combat social ne nuit pas à l'intelligence...

Enfin, si tant est que le bac soit une preuve d'intelligence. Ca, ça reste à prouver, mais ça ferme le clapet à bien des empêcheurs de manifester en rond!

Ah mais!!!

Publié dans coups de coeur

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
on peut être autodidacte, mon père en est un pur! <br /> mais il y a tellement de monde sur le "marché du travail" comme on dit que les employeurs font une sélection drastique, et effectivement,  chez nous, ça passe par le diplôme. est ce bon est ce mauvais, je n'en sais rien. <br /> mais, et je parle pour moi, je pense que la culture ne pèse jamais, et que même pour visser des boulons ou pousser des wagons dans une gare ( il n'y a rien de négatif là dedans, attention) , il n'est pas superflu d'avoir un peu de culture, pour pouvoir se défendre, pour pouvoir revendiquer quelque droit en plus, pour ne pas être écrasé par le patron, pour ne pas revivre comme au temps de Zola en somme.
Répondre
L
Bonjour Louise<br /> Le bac n'est pas une fin en soi, il me semble que l'on peut réssir dans le domaine professionnel en entreprenant, c'est sûr, il ne faut pas compter ses heures, il faut être courageux , malin ,  en vouloir et oser prendre des risques.<br /> L'école ne convient pas à tous, on peut être autodidact.<br /> Mais c'est peut être un autre sujet...<br />  
Répondre
L
je vous rejoins tous les deux; <br />  je félicite "la choupinou" pour sa mention, Alix.  maintenant, le plus dur reste à venir pour elle, mais ça elle verra en septembre!! on ne va pas lui gâcher la fête de suite!!
Répondre
D'accord avec Alix. Autre époque aujourd'hui. Un stress différent pèse sur les épaules des jeunes. Ils savent que le bac n'est rien mais en même temps tout. Un sésame qui n'aurait pas de clef. Ce stress est dû, peut-être, à une plus grande lucidité quant à l'avenir économique. Ma génération pouvait se permettre de rater le bac, de musarder en fac, de perdre du temps. Il y avait du travail. Avec un simple brevet, on entrait à la poste, dans la banque et les assurances, et on gravissait les échelons. Aujourd'hui, pour les mêmes emplois, il faut un master et causer anglais couramment, maîtriser l'outil informatique...<br /> Il suffit de voir les épreuves du concours de l'IUFM pour réaliser que tout est vraiment, mais vraiment, beaucoup plus dur pour nos jeunes. Alors si en plus on leur propose des CPE...
Répondre
A
Oui, j'ai été cette année replacée dans la tourmente du bac, puisque la petite dernière, la choupinou de la maison le passait... Alors c'était en bref : stress, "je vais jamais l'avoir", "je vais retaper", "c'est horrible" etc. Elle a eu finalement mention AB, comme quoi... <br /> Le bac, dans mon souvenir, ne m'avait pas fait autant d'effet. Au point de ne pas le réviser, d'ailleurs. Tu as raison, Louise, ils nous prennent la tête pour rien (ou pas grand-chose). Le bac n'est pas un signe d'intelligence, mais tant que tu ne l'as pas, tu restes un PTBD... (Passe Ton Bac D'abord)   :-)
Répondre