une page se tourne
Une page d'histoire bien entendu, avec le décès de Pierre Miquel hier.
Pour moi, il ne fut pas seulement un historien de référence, mais aussi un ami, un proche qui a partagé ma vie durant mon année d'hypokhâgne.
Alors que je n'avais pas la télé dans mon minuscule studio d'étudiante, j'avais des livres, ce qui est un minimum lorsqu'on prétend suivre des études en Lettres Supérieures. Bien, parmi eux, La Grande Guerre de Pierre Miquel, avec son Poilu bras tendu vers la boucherie.
Je me souviens que je lisais entre midi et deux, car je rentrais chez moi chaque midi, avant de rencontrer des amis. J'ouvrais ma fenêtre quand il y avait du soleil, je me mettais sur une chaise, et je lisais en prenant des notes.
Ainsi, tout en dorant ma peau au doux rayons de la fin d'été, je m'ouvrais sur des horizons bien différents avec mes bouquins d'histoire, dont Pierre Miquel faisait partie.
Ces moments me manquent, j'ai une nostalgie véritable de ce "bon vieux temps" des études en classe préparatoire, et Miquel n'y est pas pour rien.
Pour moi, il ne fut pas seulement un historien de référence, mais aussi un ami, un proche qui a partagé ma vie durant mon année d'hypokhâgne.
Alors que je n'avais pas la télé dans mon minuscule studio d'étudiante, j'avais des livres, ce qui est un minimum lorsqu'on prétend suivre des études en Lettres Supérieures. Bien, parmi eux, La Grande Guerre de Pierre Miquel, avec son Poilu bras tendu vers la boucherie.
Je me souviens que je lisais entre midi et deux, car je rentrais chez moi chaque midi, avant de rencontrer des amis. J'ouvrais ma fenêtre quand il y avait du soleil, je me mettais sur une chaise, et je lisais en prenant des notes.
Ainsi, tout en dorant ma peau au doux rayons de la fin d'été, je m'ouvrais sur des horizons bien différents avec mes bouquins d'histoire, dont Pierre Miquel faisait partie.
Ces moments me manquent, j'ai une nostalgie véritable de ce "bon vieux temps" des études en classe préparatoire, et Miquel n'y est pas pour rien.