Violons en berne
Voilà une perte immense pour la culture, pour la Russie, pour le monde en général et pour l'humanité en particulier, Mstislav Rostropovitch est mort ce matin à 80 ans.
Celui qui avait défié le pouvoir soviétique au point d'être déchu de sa nationalité vient de disparaître. L'image qui nous reste le plus en mémoire, c'est bien entendu celle de ce concert de violoncelle improvisé au pied du Mur de Berlin qui chute enfin.
Il était en outre un humaniste dévoué : ambassadeur de bonne volonté de l'Unesco, il était devenu en 2006 "représentant spécial" du Programme des Nations unies sur le sida (Onusida). Il avait créé aussi avec son épouse Galina une fondation consacrée à des programmes de santé pour les enfants défavorisés.
La musique adoucit les moeurs mais les musiciens meurent aussi...